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Belle nuit du blues à Jazz à Vienne avec Christone «Kingfish» Ingram, Zac Harmon, Manu Lanvin & The Devil Blues… et Jamiah Rogers !

C’est vraiment une belle nuit du blues que nous a offert Jazz à Vienne ce jeudi 7 juillet ! Avec une météo parfaite, ce qui ne gâche rien !

C’était Manu Lanvin et ses Devil Blues en ouverture. Du blues très rock ! On pense vraiment à des groupes sudistes comme les Georgia Satellites, les Black Crowes. Ou aux Ju Ju Hounds qu’Izzy Stradlin et Rick Richards avaient montés ensemble. Ca riffe autant que ça part en solo. On a eu par exemple un ‘Highway to Hell’ d’AC/DC revisité à la mode stonienne. Mais aussi une belle reprise du ‘Red House’ d’Hendrix... Un démarrage sur les chapeaux de roue…

Zac Harmon, qui a enfin pu jouer à Vienne après une annulation pour cause de tempête et deux pour cause de COVID a produit aussi un set très électrique, avec un phrasé très fluide en solo et aussi bien des morceaux lents (sur lesquels on a même vu des spectateurs danser le slow…) que d’autres plus énergiques.

On terminait au théâtre antique avec Christone «Kingfish» Ingram, que certains considèrent comme l’avenir du blues. Pas sûr qu’il ait le potentiel pour emmener le blues plus loin que Buddy Guy, Steve Ray Vaughan ou plus encore Hendrix, (mais peut-on vraiment emmener le blues plus loin que là où Hendrix l’a laissé ?...), mais il a suffisamment de talent pour mener une belle carrière. Son blues est très électrique et sa virtuosité évidente en solo. Sa texture de son en solo rappelle celle de Prince. Et l’homme est un showman. Il faut dire qu’il en impose avec son énorme carrure…

Mais le meilleur restait à venir ! Au Club de minuit, avec Jamiah Rogers ! Ce jeune musicien de Chicago a tout d’un futur grand : Un toucher de corde et des attaques de note d’une précision et d’un feeling incroyable, une maitrise des pédales d’effets impressionnante (on a toujours l’impression que le son est très exactement celui qu’il faut au moment où il le faut…), une vitesse d’exécution qui peut être énorme tout en laissant une impression d’aisance absolue… On pense à Buddy Guy, à Hendrix, à Steve Ray Vaughan, à Kenny Wayne Shepherd, et même sur des moments très puissants à Vernon Reid de Living Color… Ses compositions sont souvent assez funky et accompagnées par une rythmique puissante (On pense au Band of Gypsys..). Et ses reprises vraiment très réussies tant il les personnalise : On a eu de sacrées reprises de ‘Miss You’ des Stones, de ‘Come Together’ des Beatles, du ‘Mustang Sally’ de Wilson Picket … Le seul reproche qu’on peut lui faire, c’est d’en faire parfois un peu trop : Un peu trop de frime, un peu trop démonstratif… (Mais il est jeune…). S’il se concentre uniquement sur la musique, ça peut vraiment devenir énorme… Le concert a duré 1 h 45 au lieu de l’heure prévue… et parce que le personnel du théâtre insistait pour fermer… Il était encore prêt à continuer….

Site web de Jazz à Vienne :  https://www.jazzavienne.com/      

  • Culture
  • Hervé LAURENT
  • 08/07/2022

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