La première édition du Récif Festival, organisé par le Périscope, a été lancée ce mardi 26 mars au Périscope.
Et on ne peut pas dire que le festival commençait par sa partie la plus ‘facile’ ! En effet, on était plus dans le domaine de l’expérimental et de l’improvisation que dans le domaine du jazz au sens classique du mot. (On y sera plus demain, avec Harold Lopez Nussa à la Chapelle de la Trinité).
La soirée ouvrait à 19 h, dans la petite salle, avec un concert gratuit de Mélissa Acchiardi, au vibraphone. En dépit d’une salle pleine en configuration debout, elle a réussi à créer une atmosphère intimiste avec sa musique calme et épurée.
La seconde partie à 21h, payante dans la grande salle, était beaucoup plus ‘noisy’.
Elle commençait avec un solo de percussions de Lê Quan Ninh. Sur un gros tambour, il utilise des baguettes, des cymbales, et même une pomme de pin, en percussion et en frottement, produisant ainsi, évidemment de la musique, mais aussi un travail permanent sur la texture des sons, qui captive l’auditeur. Gros applaudissements à la fin de son set.
Le trio Otomo Yoshihide, Émilie Skrijelj, Tom Malmendier a ensuite produit 45 minutes de musique noisy, énergique et chaotique totalement improvisée, avec une batterie, ainsi que des platines produisant des sons rêches, abrasifs et dissonants compte tenu de leur utilisation bien plus performative qu’habituelle. Excellent !
Pour écouter une interview d Otomo Yoshihide, Émilie Skrijelj et Tom Malmendier réalisée avant le concert, cliquer sur :
Site web du Périscope : https://www.periscope-lyon.com/
0 commentaire
Soyez le premier à réagir !Laissez un commentaire via le formulaire ci-dessous !