A l’occasion du Sirha à Eurexpo, ce samedi 21 janvier se déroulait la Coupe du monde de la pâtisserie. Dix-sept équipes venues du monde entier se sont affrontées lors de la finale organisée sur deux jours. Plus de 50 pays s’étaient proposés lors du processus de sélection. Pour chaque nation, l’équipe était composée d’un chocolatier, d’un expert en sucre et d’un maître glacier. Ils avaient 10 heures pour réaliser les 42 desserts de dégustation ainsi que trois pièces artistiques, avant de les présenter à un jury. Et la France a frôlé la première place, remportée par les Japonais.

C’est l’équipe composée de Moe Takahashi pour le chocolat, Naritoshi Suzuka pour le surce et Yusaku Shibata pour la glace. Les Français Georges Kousanas (chocolat), Jérémy Massing (sucre) et Jana Lai (glace) ont quant à eux remporté la médaille d’argent. Et ce sont les Italiens Jacopo Zorzi (chocolat), Alessandro Petito (sucre) et Martina Brachetti (glace) qui ont clôturé le podium à la troisième place. Le jury a été séduit par le dessert proposé par l'équipe nippone autour de la thématique du vent et de la légèreté.

Ce n’est pas la première fois que le Japon arbore la médaille d’or lors de cette compétition gourmande. Depuis sa création en 1989, ils ont remporté le titre à trois reprises, la dernière remontant à 2007. Les grandes qualités des pâtissiers japonais sont « l’attention au détail, la persévérance et l’engagement » a précisé Pierre Hermé, président de la compétition et célèbre pâtissier-chocolatier français. « Le niveau de la compétition s’élève d’édition en édition, en atteste les résultats si serrés » a-t-il ajouté.

Du côté des Français, un goût d’inachevé et une certaine déception se faisait sentir comme en témoigne les propos du président de l’équipe, Yann Brys : « Ce n’est pas le résultat qu’on souhaitait. C’est toujours difficile comme place même si c’est une belle place »