Une nouvelle série de concerts baptisés ‘Optimisme Ambient’ a commencé aux Subsistances.
Pour ce samedi 14, tous les artistes étaient lyonnais.
Romane Santarelli jouait sur l’esplanade, dans l’installation Crescendo, son album, ‘Cosmo Safari’. Au confluent de la techno (par le son) et de l’electro-pop (par la forme).
Ensuite Flore & Arandel jouaient dans la Boulangerie, devant un public assis. On était bien loin de ce qui les a fait connaitre initialement sur la scène lyonnaise puisqu’Arandel a commencé par le la pop sous le nom de Scalde et que Flore est connue comme celle qui a ramené de Londres à Lyon la drum’n’bass dans les années 90.
Il s’agissait là d’une expérience musicale et visuelle appelée ‘Substrat’. Lorsque le public s’installait dans la salle, la musique était déjà là, sous forme de nappes sonores (avec des variations à ‘l’intérieur’) de guitares et de synthés, pas aussi clean que dans de l’electro, pas aussi abrasives que dans de la noise. Et durant 50 minutes, ils enlevaient progressivement des couches de nappes, révélant ainsi le substrat de la musique dans un processus inversé par rapport à d’habitude, tandis que la salle passait progressivement de l’obscurité à la lumière mêlée à du fumigène. Une expérience immersive à vivre.
Site web des Subsistances : https://www.les-subs.com/
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