Woodstower 2024 se poursuivait ce vendredi 30 août, sous une belle météo et avec une bonne programmation.

L’afro-reggae tropical d’Ireke mettait déjà bien dans l’ambiance, sous le chapiteau, dès notre arrivée. Groovy. Chaleureux. Tout en étant riche musicalement.

Ensuite, c’était Flavia Coelho sur la grande scène. En live, cette brésilienne installée en France est une valeur sûre, jamais décevante. Musiques brésiliennes bien sûr, mais aussi reggae, afro, et même jazz (elle s’est mise au trombone à coulisses…).

MPL, sous le chapiteau, ne sous a pas paru très différent de ce qu’ils faisaient précédemment sous le nom de Ma Pauvre Lucette : C’est toujours très chanson.

Le rappeur belge Hamza nous a assez vite lassé avec son hip-hop très trap, mais heureusement, à la moitié de son concert, Lisa C montait sur la scène Woodsfloor. Et la DJette irlandaise installée à Berlin a produit un superbe set essentiellement house instrumentale lorgnant parfois vers l’acid et la techno. Riche, inventif, pulsatile, c’est parfait pour ‘exploser’ intelligemment un dancefloor !

Sous le chapiteau, Manudigital faisait bien bouger avec son reggae electro mâtiné de jungle.

Pendant que Jaëss and the Robots mettait le feu au Woodsfloor, la tête d’affiche de la soirée Irène Dresel délivrait un set de superbe techno plus faite pour l’écoute que pour le dancefloor (il était donc judicieux de la programmer sur la grande scène plutôt que sur la scène Woodsfloor).

Ce samedi, nos choix personnels se portent plutôt sur les jazzeux lyonnais Jasual Cazz, les Allemands de Meute, le kenyan Kabeaushé, la Djette russe Nina Kraviz et le nouveau projet de Théo Caccaldi, Twende Pamoja. Mais il y en aura pour tous les goûts. Sous une météo annoncée bonne.

Site web de Woodstower : https://woodstower.com/