Un beau samedi 3 août au SYLAK !
Beau par la météo : aucune menace de précipitation et des températures estivales, mais sans excès. Beau par l’affluence : Le stade Régis Perrin affichait complet. Mais surtout beau par la programmation !
On est arrivé vers 14 h 30 pour Insanity Alert. (Oui, on sait, c’est dommage de louper les groupes émergents qui ouvrent…. Mais 14 h 30 à 0 h 30, ça fait déjà 11 heures de festival debout…).
Insanity Alert vient du Tyrol. Pas de chant tyrolien ici, mais du thrash metal crossover avec beaucoup de ‘déconne’ lorsque le chanteur s’adresse au public entre chaque morceau. Ça passe bien en live.
Chez les Moldaves d’Infected Rain, plutôt nu-metal, on a été impressionné par la voix de leur chanteuse.
Les Cro-Mags ensuite ! Harley Flanagan a fondé le groupe en 1984. Comme diraient les rappeurs, 40 ans plus tard, ce pionnier légendaire du New-York City hardcore est toujours ‘dans le game’ et c’est toujours sacrément énergique.
On part ensuite au Canada, avec le punk-hardcore de Comeback Kid, puissant, rapide et mélodique.
On a raté l’essentiel des Tambours du Bronx, l’estomac réclamant sa ration et le bonhomme ayant quand même besoin d’une vraie pause au bout de cinq heures…. Mais les quelques minutes qu’on en a vues étaient vraiment convaincantes. Grosse cohésion !
Terror (hardcore de Los Angeles) est impressionnant de puissance. Les riffs de guitare sont tranchants et avec un son abrasif. Le chanteur incite, à chaque occasion possible, le public à faire du stage diving, mais avec un crash barrière à plusieurs mètres de la scène, c’est impossible. A défaut de stage diving, les vingt premiers mètres devant la scène sont indescriptibles tant ça y pogote. Un bémol toutefois sur leur concert : La fin de leur show a été brutale et inattendue. Annoncés pour une heure, ils sont sortis de scène brutalement et sans explication au bout de 40 minutes seulement. On ne sait pas pourquoi…
Lordi ensuite. Ce groupe finlandais est connu du grand public, et non seulement des métalleux, pour avoir gagné une édition de l’Eurovision. Mais même si c’est très pro, on n’a pas été convaincu. Leur metal mélodique est bien trop mainstream, bien trop lisse, presque ‘gentillet’.
Mais le final avec Electric Wizard était immanquable !! Ce sont des héritiers de Black Sabbath (leur nom est la contraction de ‘The Wizard’ et de ‘Electric Funeral’ qu’on trouve respectivement sur le premier et le second album de Sabbath). Ils ont aussi vraisemblablement beaucoup écouté Saint-Vitus et Trouble. Tempos lents ou moyens, énormes riffs au son granuleux et abrasifs, longs morceaux, atmosphères psyché : ça fait sacrément du bien dans les esgourdes !!!
Pour ce dimanche, la météo est annoncée aussi bonne que la veille. Et une non moins bonne programmation dans laquelle on note plus particulièrement pour notre part, les Canadiens post-metal de Ken Mode et les hardcoreux américains de Converge.
Site web du Sylak : https://www.sylakopenair.com/
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