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La plus grande dame de l’histoire du rock anglais était aux Nuits de Fourvière ce mardi 4 juin : PJ Harvey. (Certes, il y a Marianne Faithfull, mais elle a eu une carrière en dents de scie, chaotique, erratique, avec de longues périodes d’absence. Ce qui n’est pas le cas de PJ Harvey …)
A chaque fois qu’on la retrouve, c’est une PJ Harvey différente. On a eu la PJ Harvey grunge, noisy, ‘cachée’ derrière sa guitare et ses lunettes noires au début, la PJ Harvey qui virevoltait en robe rouge de danseuse de flamenco, la PJ plus mature, mais toujours bien électrique.
Cette fois, c’était une PJ Harvey toute en sobriété. En tenue blanche, elle a délivré une pop plus éthérée, plus folk, plus calme, plus posée, moins noisy que lors des précédents concerts auxquels on avait assisté, accompagnée par un groupe dans lequel on notait la présence de James Johnston, l’ancien Bad Seeds et Gallon Drunk.
Un très bon concert !
Juste un petit bémol : 1 h 30 sans première partie, c’est court.
Site web des Nuits de Fourvière : https://www.nuitsdefourviere.com/
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