C’est une soirée shoegaze, avec Slowdive, que le Transbordeur proposait ce dimanche 4 février. Une soirée qui affichait complet.

Les grandes heures du shoegaze remontent aux années 90. Et Slowdive en était un des groupes phares. 30 ans plus tard, il est clair que le groupe a renouvelé son public, car la plupart des membres de l’assistance présente n’étaient pas nés à cette époque ou étaient bien petits…

Mais les guitares créent toujours, à force de distorsion, de fuzz, de sustain, de vibrato, de réverbération, de son abrasif, des nappes sonores opaques et denses qui créent un véritable mur de son. Néanmoins, il faut mentionner que certains spectateurs venant du centre de la salle se plaignaient d’un son ‘pourri’ bourré de basses… Sur le flan gauche de la salle, où on était, le son était bon. Bizarre… Nous, on a trouvé au contraire que ça faisait du bien aux trompes d’Eustache…

En première partie, c’était un autre groupe shoegaze, Pale Blue Eyes. Leur nom fait immédiatement penser au Velvet Underground. Mais c’est bien du shoegaze, avec toutefois des guitares moins aériennes que celles de Slowdive, des morceaux plus ‘structurés’, plus noisy pop finalement. Mais excellent !

Pour écouter une interview de Christian Savill, guitariste de Slowdive, réalisée avant le concert, cliquer sur :

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