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La Biennale de la Danse bat son plein : Peeping Tom, Flora Détraz, Qudus Onekiku, Boris Charmatz…

Ces derniers jours, nous étions dans la période la plus chargée, la plus dense, de la Biennale !

On a tout d’abord vu la nouvelle création de Peeping Tom (qui a un nom que personne ne retiendra jamais : S 62° 58’, W 60° 39’ …) au TNP. On y retrouve bien l’univers de Peeping Tom avec le décor très travaillé. La pièce, qui est une réflexion sur la création, fonctionne sur des mises en abyme, et sur le mode tragi-comique jusqu’à une très forte séquence finale. On est quand même dans le monde du théâtre que dans celui de la danse, mais c’est excellent !

En revanche, on n’est pas du tout rentré dans la nouvelle pièce de Flora Détraz au Théâtre du Point du Jour. Même si l’idée de ‘creuser’ la thématique du cri est séduisante, on a le sentiment que le spectacle ne ‘prend’ pas. Les applaudissements bien tièdes et les commentaires entendus à la sortie confortent dans l’idée qu’on n’est pas seul à l’avoir vécu ainsi.

A Fagor-Brandt, Qudus Onikeku présentait ‘Afropolis : Out of This World’, qualifiée de ‘pièce pour une tribu’. Et en effet, durant trois heures, c’est une succession de spectacles, sous l’égide de son projet Afropolis, qui réunit des artistes de différentes disciplines (danseurs, designers visuels ou sonores…) , dans une grande halle de Fagor, dans laquelle le public se déplace avec les artistes. A ne pas manquer !

Boris Charmatz fait forte impression avec son ‘Liberté Cathedrale’. Ce n’est pas facile de reprendre la direction du Tanztheater de Wuppertal après le décès de Pina Bausch. Mais il produit une grande pièce. Chants collectifs, cloches d’abord en rythme qui virent ensuite en ‘free style’ complet, nappes d’orgues, sont les supports sonores d’une danse à 30, tour à tour apaisée, fougueuse, ou carrément hirsute, au milieu des spectateurs, qui sont sur chacun des côtés d’un grand espace rectangulaire sur lequel les danseurs évoluent. L’utilisation de la halle intégralement grise à l’intérieur, telle qu’elle est restée à l’issue de la dernière Biennale d’art Contemporain, donne encore plus de force à l’œuvre.

Dans la halle d’à-côté, se déroule le spectacle ‘Multitud’ de Tamara Cubas, lui aussi sur un espace rectangulaire, avec le public présent sur trois des quatre cotés. Dans le livret programme, la pièce est annoncée pour 60 à 70 interprètes. Dans la feuille de salles, il est dit 96. On ne sait pas exactement combien ils sont, mais il est clair qu’ils sont nombreux, et qu’il y a de nombreux amateurs de tous les âges adultes. Les déplacements des danseurs, qui évitent d’abord tout contact entre leurs corps lors de leurs déplacements semblent à la fois aléatoires et répondant à des règles protocolaires, dans un premier temps, avant de devenir beaucoup collectifs, rapprochés, massifs, voire agglutinés les uns contre les autres. C’est un travail collectif post-pandémie sur les relations entre les corps des individus.  Très convaincant !

Pour la semaine qui vient, sont annoncés Dimitris Papaioannou, Sylvia Gribaudi, Mélissa Guex, la Horde, Tumbleweed, Catherine Gaudet, Fouad Boussouf…. Et d’autres encore !

Site web de la Biennale de la Danse : https://www.labiennaledelyon.com/

  • Culture
  • Hervé LAURENT
  • 24/09/2023

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