Les Nuits de Fourvière affichaient complet ce mardi 18 juillet. C’était Deluxe qui jouait en tête d’affiche.
Ils ont vraiment retourné le théâtre, avec le public debout y compris dans les gradins. Il faut dire qu’au fil des années, leur spectacle toujours à base de musique funky et groove est devenu sacrément pro. Hyper pro ! Enchainements des morceaux, costumes, light-show, pyrotechnie, jeu de scène, gimmicks, descente dans le public, tout est parfaitement réglé. (Enfin… presque parfaitement… un des musiciens ayant un trou de mémoire et demandant aux autres ce qu’il doit dire à ce moment-là… La réponse était qu’il devait remercier les techniciens…). Peut-être un peu trop justement… On a le sentiment que le show était exactement le même la veille et sera exactement le même le lendemain dans d’autres lieux, et qu’il n’y a plus le coté ‘sur le fil du rasoir’ des grands groupes de rock ou la prise de risque des grands jazzmen.
Prise de risque qu’on sentait au contraire chez Kutu, le nouveau projet de Théo Ceccaldi, qui a tout donné, en ouverture de soirée, durant les trente petites minutes qui lui étaient imparties.
Site web des Nuits de Fourvière : https://www.nuitsdefourviere.com/
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