Le lundi 15 avril 2019, à 18h54, une caméra de la Préfecture de police de l'île de la Cité, au cœur de Paris, a détecté de la fumée qui sortait de la flèche de la cathédrale. C'était l'amorce d'un brasier qui allait détruire la charpente de Notre-Dame de Paris, en partie vieille de huit siècles. La flèche et la voûte allaient rapidement s'effondrer à leur tour mais au prix d'un effort surhumain, les pompiers allaient toutefois arriver à préserver l'essentiel de la structure ainsi que la façade et ses deux tours. La France et une large fraction de la planète sont demeurées en état de sidération devant ce drame, télévisé en direct dans le monde entier.

Cinq ans après l'incendie de Notre-Dame, les travaux de reconstruction prennent forme. La restauration a débuté à l'automne 2021 et 250 entreprises, ainsi que des centaines d'artisans, ont travaillé sur le chantier depuis cette date. Les prochaines étapes de ces travaux seront :

D’ici l’été 2024 : avec les finitions de la flèche qui sera recouverte de plomb, idem pour l’ensemble de la toiture de la nef, du chœur et des deux bras du transept.

L’automne 2024 : avec l’installation du mobilier (mobilier liturgique, chaises, lustres, tableaux, œuvres) ainsi que la repose du grand orgue (8000 tuyaux à replacer).

Tout cela doit être finaliser pour la réouverture du monument au public : le 8 décembre 2024, avec une première messe qui sera célébrée depuis 5 ans.

Mais une fois la cathédrale accessible, les travaux ne seront pas finis pour autant. En 2025, il y aura tout un travail qui va être fait sur les maçonneries extérieures, le chevet et la sacristie. En 2026, six nouveaux vitraux vont être posés. Enfin, de 2025 à 2028, se sera le réaménagement du parvis et des abords (budget de 50 millions d’euros) avec une très grande place qui sera accordée à la végétalisation.