La météo était encore au rendez-vous, sans canicule et sans précipitation. Ce n’est pas le plus important, mais ça aide à faire du festival un excellent moment.

Le plus important, c’est évidemment la musique, et de belles découvertes nous attendaient.

En début de soirée, on n’a pas accroché sur le hip-hop trap de Ziak sur la grande scène, mais plus sur celui de S.Pri Noir sur la scène Woodsfloor.  Mais surtout, on a été totalement convaincu par Jasual Cazz sous le chapiteau. Ce n’était pas la première fois qu’on voyait ce trio lyonnais de jazz électrique sélectionné par le Ninkasi Music Lab, mais il gagne encore en maturité de manière évidente. Ça joue !

Meute, avec sa techno jouée en fanfare, c’est toujours efficace !

La belle découverte de la soirée, c’était le DJ Fka.m4a, sur la scène Woodsflower. Ce jeune DJ anglais installé à Berlin combine house, High NRG, italo-disco et trance (mais sans le décorum psyché) avec une efficacité et une intelligence redoutables. Une bombe pour le dancefloor.

Belle découverte aussi avec Kabeaushé ! Le jeune kenyan intrigue avec son hip-hop electro à synthés qui combine breakbeat et nappes lyriques, avec un look afro-punk. C’est peut-être encore un peu ‘tendre’, ça demande à murir, mais il y a un potentiel.

Avec Nina Kraviz, en revanche, sur la grande scène, on a du ‘lourd’ confirmé. La Djette et productrice russe produit une techno à la fois puissante et riche. Elle était clairement la tête d’affiche de la soirée.

La nuit se poursuivait avec, entre autres, Twende Pamoja, le nouveau projet de Théo Ceccaldi.

Ce dimanche, attention : Les concerts de Radio Tutti et Joao Selva sont annulés. Mais les arts de la rue, les Djs, les conférences, les stands d’association, l’espace enfants sont maintenus. Et c’est gratuit.

Ce sera une belle édition, celle du quart de siècle, qui se termine !

Site web de Woodstower : https://woodstower.com/