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Après le week-end d’ouverture des 6 et 7 septembre qu’on a déjà évoqué, la Biennale a pris son rythme de croisière et ce fut une belle première semaine.
Même si elle n’a pas commencé au mieux. Car on est un peu resté sur notre faim avec le ‘Leather Better’ d’Andréa Givanovitch aux Subsistances. Même si questionner la matérialité du cuir et ses liens avec les cultures est un bon thème sur le papier, ça peine à soutenir 50 minutes de solo. 30 ou 35 auraient été parfaites.
En revanche, on a été convaincu par Alejandro Ahmed et Grupo Cena 11 aux Célestins. Même si on est en terrain très connu avec une abondance de lumières stroboscopiques et de vidéos live sur la scène, on a été convaincu par l’énergie constante du spectacle.
Le ‘Crowd’ de Gisèle Vienne aux Grandes Locos était à ne pas manquer, d’autant plus que lieu était parfait pour ce spectacle. Cette rave party en slow-motion a quelque chose de totalement fascinant. Et la bande son puise dans la crème de la techno de Detroit de seconde génération : Underground Resistance, Drexcija, Jeff Mills…
Aux Subsistances, Simon le Borgne présentait ‘Ad Libitum’ avec son acolyte musicien Ulysse Zangs, une pièce très physique, le caractère physique de la pièce étant d’autant mieux ressenti par les spectateurs que la scène est centrale avec le public sur chacun des côtés, ce qui assure une proximité avec la scène.
Beau spectacle de Mercedes Dassy, également aux Subsistances avec ‘Spongebaby in L.A. (4 Love & Anxiety)’. Spongebabe, c’est son double fictionnel postapocalyptique avec lequel elle exprime la rupture, l’épuisement, la vulnérabilité mais aussi la résilience, même si quand même, l’atmosphère du spectacle est plus malsaine qu’optimiste.
Site web de la Biennale de la Danse : https://www.labiennaledelyon.com/
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